Aconitum lycoctonum ou Aconit Tue-Loup. Il s'agit d'une herbe vivace qui fleurit lors des saisons chaudes dans les lieux montagneux tels que les Grisonnes. C'est une plante particulièrement courante, surtout dans les environs de Ruissargent.
Botanique[]
N.B. : La fig I est celle d’un pétale supérieur ; la fig M, celle d’une fleur privée de son pétale supérieur ; les fig N. P. celles des graines.
Tiges : rameuses, cylindriques, hautes de deux ou trois pieds.
Fleur : incomplètes, sans calice, disposées en épi aux extrémités des rameaux. corolles irrégulières, 5 pétales d’un blanc jaunâtre, une vingtaine d’étamines (C.), 3 pistils (D.), 2 nectaires qui ont leur attache entre les étamines et le pétale supérieur (F.). FRUITS : 3 capsules uniloculaires polyspermes H. FEUILLES : dures, coriaces, d’un vert foncé, luisant et noirâtre, larges quelquefois de 8 à 10 pouces.
Parties nuisibles : Racine, plante entière chez les worgens.
Qualité : âcres et amères.
Effets à court terme : coliques, vomissements, salivation excessive. Chez les worgens, une gêne est éprouvée en présence d'aconit et des nausées importantes se déclenchent.
Effets à long terme : Tachycardie (accélération cardiaque), difficultés respiratoires, étouffements, tremblements.
Toxicité : Très élevée. Un empoisonnement à l'aconit est généralement mortel dans l'heure qui suit.
Remèdes : Se faire promptement vomir, s’il y a peu de temps que la plante a été ingérée. S’il s’est écoulé un intervalle assez long pour qu’on puisse prévoir que les vomitifs ne pourront chasser de l’estomac le poison avant qu'il ait fait son effet, il faudra boire beaucoup de lait, d’huile d’olive, consommer du bouillon de veau, de poulet, et prendre ensuite peu à peu des fortifiants.
Les chevaux mangent cette plante verte ou sèche sans en paraître incommodés.
Dose léthale : 10 grammes de racine, sèche ou fraîche. L'ingestion ou la pénétration d'une quelconque quantité d'aconit dans l'organisme d'un worgen se solde par la mort, sans possibilité d'antidote.