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Aldor
Ysgarn Starkhan
Image de Ysgarn Starkhan
Titre(s)
<Hérault des Esprits, Maître-Sauvage, Boyar du camp Qwaneth et fondateur de la communauté des Havrouns>
Sexe
Mâle
Race
Homme-bête
Classe Maître-Havroun
Affiliation Browmanwood, la Maison Amerton, la Maison Lawliet ainsi que la Maison Worgendworf
Occupation Gardien des mythes et légendes Havrouns, il enseigne également leurs arts à de rares disciples
Localisation
Grisonnes, cavernes jonchant les abords du camp Qwaneth
Statut Vivant
Parenté Fils de Thorgall Starkhan (Père) et Fifine Prunelles-Étoilées (Mère)









Présentation globale :[]

Peu l'ont vu, peu l'ont compris, encore moins ont eu l'audace de le rencontrer, si bien que désormais cet homme arpente le piédestal d'entité bienfaisante veillant sur les Grisonnes avec une bonté recouvré.

Indissociable amis des aïeux de la Maison Amerton, c'est un homme qui su se mêler à la civilisation tout en gardant au fond de lui les us et coutumes claniques qu'une essence lui aurait promulgué à travers le mythique ouvrage "Le reflet des bêtes"

De ce que veulent bien nous murmurer à ce jour les Maître des Traditions, il serait le Premier, celui qui fit l'ascension jusqu'à s'élever au rang des Âmes-Bêtes afin de chanter à l'unisson les louanges du clan qu'il fonda : Les Havrouns

Description physique :[]

Ysgarn est doté d'une musculature svelte et durcie par les âges agencée d'une gestuelle épurée, préférant comme ses semblables passer son son temps à ne faire qu'un avec la nature sauvage. Il est également porteur de tatouages symbolisant des cerfs, worgs et une ourse enrelacés qui se mêlent à ses cicatrices, son torse étant à l'effigie même de la guerre. Ces derniers sont recouverts d'un harnais marqué par les chasses et les batailles, les fragments de ferrailles ornementant son attirail prouvant à quiconque sa hargne bestiale.

De là, son visage est analogue à celui du marbre, une chevelure hirsute d'un éclat de jais encadrant celui-ci, des mèches bohèmes se laissant choir sur ses joues tandis que ses sourcils brousailleux sont rasées tels deux éclairs prêt à s'abattre sur quiconque lévera la main sur ses proches. Il arbore en revanche une barbe qu'il semble affectionner qui suit le même teint, lui donnant un air barbare et un côté "ours" bien particulier.

Pour autant, patient sont ceux qui y ont vu naître ne serait-ce que l'ébauche d'un sourire sur ses lèvres ténues qui n'ont jamais vu l'ombre d'une gercure malgré que le froid glacial. Ses yeux vairons, quant à eux, sont perçants et dénicheront les traqueurs sans peine, l'un étant d'un vert émeraude aussi impétueux que les pins, l'autre d'un gris terne et las similaire à un miroir où se réflete éternellement l'âme de ceux qui y plongent leurs prunelles.

Traits de caractères :[]

D'une loyauté sans faille pour qui lui accordera sa confiance et son amitié, c'est un homme qui primera la bonté d'âme et la générosité, altruiste au grand coeur et dont les hauts-faits d'armes lors de la guerre de Zul'Drak n'ont fait que consolider ses appuis et ses relations auprès des hautes maisons régnant sur les Grisonnes.

Spirit guide by hecrol-d32ydp5

« Grizzly sympathisant, je suis au firmament »

On disait même de lui à l'époque que le sol grondait et que les animaux furent nuées à se jetter sur les hérétiques et les San'Layns afin de les écraser, que cela soit par leurs sabots, leurs pattes, jusqu'à ce que l'aube se lève et que la mal subsistant ne soit plus qu'un mauvais rêve.

Dès lors, de nature humble et avenante, il s'est attiré la sympathie des peuples demeurant désormais à ses côtés, étant fièrement reçu dans les auberges comme compagnon de beuverie, l'alcool coulant à flot dans les fûts qu'il amène jusqu'à son camp afin de chantonner les vestiges de son passé.

Néanmoins, Ysgarn est encore sous le choc de sa solitude, noyant celle-ci dans des bocks plus imposants les uns que les autres afin d'épargner sa souffrance grâce à l'ivresse. Certaines rumeurs prétendraient qu'il cache cela par un air belliqueux, enchaînant les péripéties dans les arènes afin de conserver cette même adresse et cette vigueur qui lui ont vallu son surnom de « Béhémoth ».

Valeur et croyances :[]

L'honneur et la paix sont pour lui des piliers fondamentaux de sa vie, comme pour jadis lorsque qu'il foulait le sol aux compagnons de ses frères d'armes et de coeur. Et qu'il hisse au rang de ces piliers ; l'Humanité, car elle lui permet de se tailler davantage de gloire et de respect pour lui et ses pairs. À ce titre il serait prêt à une nuée de sacrifices, quitte à y laisser une partie de son corps ou de son esprit, pourvu que cela n'entâche ni la renommée des siens, ni ceux auxquels il tient.

Ainsi en tant que maître Havroun et Boyar, le tribu a payer reste la tradition clanique qu'il s'évertue à perpétuer malgré les discordes qui ont amené la plupart des disciples à abandonner le camp. Ce dernier, havre de paix, est veillé par les esprits primaires qu'honorent Ysgarn afin qu'ils ne fassent pas échos aux apprentis renégats. En effet, en tant que tel, l'héritier des Starkhans vénérent les Esprits de la Nature bien qu'il soit l'Âme-Bête du Grizzly, de part sa force, et du Cerf par sa sagesse, ayant des affiliations qui le démarquent de ses congénéres, lui permettant de dompter la faune locale d'un froncement de sourcil.

Au sein de Browmanwood :[]

Bien qu'Ysgarn n'ait aucuns liens directs ou indirects avec La Guilde, qu'il soit de sang ou de descendance, l'éloge de son passé et de son présent ont toujours su fasciner les enfants de chaque Maison jusqu'au beau jour où il décida lui même de les conter, au plus grand plaisir de ces derniers.

On entendit alors parler de lui, les gens se pressaient pour le contempler et les Boyars voisins comprit qu'une étoile montante venait de naître, un orateur tenace doublé d'un politicien très à cheval sur ses principes.

Spirit of the Bear by DelaneyLaFae

« Marque d'Ysgarn ornant les pins des Grisonnes »

Ses qualités, comme ses défauts, furent récompensés lorsqu'il lui fut remis les rênes du Camp Qwaneth, lui permettant ainsi de côtoyer la bourgeoisie mais aussi d'éduquer de studieux adolescents désirant devenir Havroun. La Guerre de Zul'Drak, quant à elle, propulsa Ysgarn au rang de Porte-guerre et ne fit qu'authentifier cet homme comme un fin stratège et d'un esprit hardi, chose qui ne déplut pas aux chasseurs de la Maison Amerton. En effet, des liens se tissèrent jusqu'à ce que l'Âme-Bête et Anderhole devinrent bons amis partageant tout deux un racisme prononcé envers les Orcs, buvant du thé saveur pommes des Grisonnes en fixant les jeunes enfants de celui-ci qui gambadaient dans les fourrés.Son attention fut frappée par Asgeir  le cadet de la famille auquel il promit des aventures. Hélas, une mésentante éclata entre lui et ses apprentis, certains clamant qu'il fallait être végétarien, d'autre carnivore pour assurer force et vigueur, les neutres jugeant bon d'être omnivore, le juste milieu. Si futiles soient-elles, ces broutilles enchaînèrent sur des disputes plus franches, les Havrouns se disloquant pour ne jamais plus se retrouver.

Ysgarn poursuivit son épopée, l'âme en peine et il vagabonda dans des contrées bien lointaines, oubliant cette promesse faite au jeune blond, jusqu'au jour où il rentra aux Grisonnes, décidé à reprendre sa vie d'antan qu'il avait tissé au gré des vents. Son retour sonna le glas d'une réputation ternie qui ne cesse d'être redorée par ses faits, on parlerait même qu'il chercherait à devenir membre du Haut-Conseil et qu'il tenterait de refonder les Havrouns en écartant les injustices passées.

Dans la mêlée sanguinolante :[]

 « 'N annhymerus' yn gwneud i chi nad ydych am i ddangos eich perfedd yn crawcian pan répendues ar fy nhraed ! »  - Un grondement du Hérault des Esprits lors de l'assaut Corvus sur son domaine désormais bafoué.


Les Hommes furent tous initiés au maniement des lames, qu'ils soient Thanes, Seigneurs, Roturiers, en leur âme, tous ont su acquérir ce même moulinet qui leur fait se sentir vivant.

Ysgarn est de ceux-là, la Guerre de Zul'Drak forçant le peuple à se soulever dans une marée de lames afin de repousser l'envahisseur né de l'Hérésie, brandissant haches et fourches pour éviscérer les créatures venant des tréfonds de la corruption... ... À la seule diffèrence que le Maître-Sauvage n'est guère enclin à laisser les flammes immoler les siens, ce dernier étant d'une hargne exarcerbée quant à ses assaillants, maniant une lance qu'il n'a cesse de briser en deux pour en user comme de deux poignards fermement aiguisés, prêt à les planter dans les tempes à portée afin d'éradiquer tout opposant d'un rugissement.

The merciless by perzo

« WAAAR'G ! » - Ysgarn, lors de la prise du camp Oneqwah

Mêlant à cela une hache à deux mains bâtarde raccourcie au niveau des lames non sans rappeler la célèbre francisque, aussi connue comme l'emblème de la Maison Lawliet, il fend ses belligérants, dans des coups dévastateurs et dénués d'une quelconque parcelle de pitié, se jettant dans les cris de guerre tandis que sa crinière est spongieuse de sang. Le dernier des Starkhans est alors méconnaissable, une lame de main analogue à un brandt de l'époque ceint à l'une de ses mains, tailladé de marques et glyphes qui ruissellent d'un nectar vermeil, seul son armure atypique vient alors le démarquer d'autrui.

En effet, quand l'acier se croise et que les hurlements de douleur jaillissent d'entre les morts qui s'amassent dans un flot incontrôlable et incessant, des gantelets matelassé de fourrure ornementés de crocs acéré se distinguent, débouchant sur un avant-bras musculeux qui se joint à un harnais parsemé d'anneaux en fer et dôté d'une toison de brochepelle, dévoilant des cicatrices et autres tatouages qui arpentent un ceinturon en cuir surplombé de tissu d'où luit des disques en ambre forgés et tâchés de résine, des murmures en émanant.

De ce sinieux parcours vient à se faire aperçevoir un  pantalon riveté de mailles et de peaux animales, des dragonnes perlant à ces dernières où sont subordonnés des pics acérés. À la fin de ce sentier viennent s'enchasser des bottines recouvertes d'une fine plaque d'acier peinte d'un marron presque céladon, une série de lanières en robe d'Ours à ventre brun nouée autour de celles-ci pour assurer une chaleur ambiante, si ce n'est constante, l'embout de chacunes étant bordées de griffes ayant appartenues à des worgs grisonnants.

Ainsi, fouettant le vent, il ne reste qu'une ample cape d'un pelage où s'enlacent le bestiaire des Grisonnes, cette dernière fouettant la brise et voilant ses pas d'une allure infernale, Ysgarn brillant d'un éclat animal.

Récits & ouvrages à son égard :[]

« On dit, dans les écrits relatant des batailles si sanglantes que même le papier pourrait rougir à la lecture, que la guerre immortalise l'homme. Ce sont des foutaises. La guerre, elle te prend aux tripes, elle gonfle ta vessie, et elle te fait prendre conscience que la mort te regarde sur les remparts d'une forteresse qui se fait assiéger. La mort, je la défie, je n'ai jamais eu peur d'elle, la seule peur que j'ai eu, c'est de devenir vieux, sénile, et de radoter. » - Ysgarn.

« Chantons à sa légende ! »
« Payer ses dettes »

« Chantons à sa légende ! »

« Payer ses dettes »

« Chantons à sa légende ! »
« Payer ses dettes »


  •  Voici un extrait du journal que tient Ysgarn, ces faits se sont déroulés avant qu'il n'hiberne tel l'Ours dans une grotte aux propriétés revigorantes mais qui l'a plongé dans un profond sommeil durant des années, si ce n'est des siècles. Actuellement, personne ne saurait où cet endroit légendaire se trouverait, mais le retour du premier Âme-Bête fait ressurgir bon nombre de souvenir :


« Ca se passait dans une taverne mal-éclairée, à la Lisière, dehors la pluie tombait sporadiquement et beaucoup trouvaient refuge dans les bâtiments délabrés ou dans des auberges. Je me scrutais dans le reflet d'un miroir, me rappelant le temps passé. J'étais descendu pour apprendre quelques nouvelles, des ivrognes se bourraient la gueule, d'autre jouaient aux poètes bien que leurs chants auraient pu mettre en déroute tout un régiment.

Un homme m'accosta, le regard haineux et ricana :

- Eh, vieux pépé, qu'est-ce que tu fous ici ? Vas donc soigner ton dos au lieu de rester ici, tu risques de te casser une cotte. T'as une belle arme, mais j'suis sûr que t'arrives même pas à la soulever, moi, je te décapite d'un geste simple et sans bavure !

Je l'ai regardé, il empestait l'alcool et d'autres sécrétions que je ne citerai pas. C'était un petit con comme j'en avais vu par centaines.

- Je manie la hache depuis le double de ton âge, mon garçon, mes ennemis sont morts ou aimeraient bien l'être. Quand ta vie se résume à une succession de guerres depuis trente cinq ans, il faut être drôlement doulé pour avoir survécu. Et toi, petit, tes lèvres sont encore à peines sèches du lait de ta mère, tu n'es qu'un impubère en ce qui me concerne. Ton épée est bien jolie à ta ceinture, mais je pourrai te tuer sans transpirer une goutte, avais-je dit, d'un ton calme et froid.

Un blanc marqua la fin de ma phrase, le bougre avait fermé sa gueule, l'intimidation avait fonctionné, mais je voyais bien que l'autre bouillonnait de rage. Il ne se laisserait pas faire, être humilié devant ses compagnons était insupportable pour lui.

- Ferme-la ! Tu vas voir, j'vais te réduire en charpie vieux bouffon !

Et il s'était jeté sur moi. Très prévisible, c'était même devenu une routine pour moi de voir ces jeunes cos hargneux à la moindre remarque désobligeante. Je l'avais regardé, et j'ai écarté ses bras des mieux... J'ai décoché un coup de genou dans son plexus solaire... Il a chancelé... Puis mon crochet du droit àfait retentit un craquement. Le môme s'est écrasé la face contre le parquet et n'a plus bougé.

- Ces gosses, ils ne sont plus très résistants... En disant ça, les gens s'étaient attroupés pour éloigner le corps loin de moi et sans un bruit. De là, je suis remonté chercher mes affaires, j'ai enfilé mon manteau et j'ai délaissé l'auberge. Me dirigeant vers ma monture qui était à quelques mètres du bâtiment où la pagaille avait été semée, j'avais ouï un bruit, celui d'une épée sortie d'un fourreau.

- T'as du cul... Mais cette fois, j'vais te vider comme un porc. Deux épées lui firent échos, trois hommes. Deux larbins et un fils de putain.

Tout s'est enchaîné très vite, je me rappelle avoir dégainé ma hache et décrit un arc de cercle avec, de façon à dévier les lames de fer qui m'assaillaient. Par la suite, jaugeant préférable d'économiser mes mouvements car ma jeunesse commençait à se faire lointaine, j'avais enfoncé mon arme dans la jambe d'un des crétins, usant de la double-lame de celle-ci pour la retourner et déchiqueter la cuisse de ce dernier. Son sous-fifre lança une dague qui fit miche et me perça l'un de mes cuissards en cuir, m'arrachant dans un flot vermeil un grognement. Ce fut le dernier qu'il entendu, son corps se disloquant en deux d'un coup savamment placé de ma hache. Celui-ci préféra s'enfuir. Laissant échapper une quinte de toux, je pris le temps de constater les déats quand une lame fougue s'attela à me percer l'épaule, me faisant choir au sol.

- Qu'est-ce que tu dis maintenant ? J'vais peut-être te dépecer vivant, tout compte fait.

- Je dis que tu parles trop. Et il tomba, lamentablement, le visage désormais en lambeaux dont les morceaux s'écroulèrent dans la boue. Il aurait dû m'enlever ma hache, mais sa témérité lui a fait pensé qu'il était vainqueur. Crétin de jeune. Je me redressais, titubant, il m'avait salement amoché. Je dégageais ma francisque de la tête sanglante et retournais à l'auberge, du repos serait le bienvenue, la tavernière me donnera sûrement un sceau d'eau... Ensuite le médecin... Et je hais les jeunes cons. »


Sa mentalité à de loin changer, il est même difficile de le reconnaître en lisant ces mots. Mais c'est bien lui, lorsqu'il approchait le terme de sa vie, jusqu'à ce qu'il s'engouffre dans une caverne et qu'il...-.. Vous connaissez la suite, mes enfants, et si elle vous est dissimulée, allez donc retrouver Ysgarn dans la forêt.

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